Chapitre 19 : Jonathan.

 L'homme surnommé J. s'appelait Jonathan Claret.

Pourquoi s'est-il donné un tel surnom ?

La réponse se trouve dans ses souvenirs.

Comme tout enfant, dès le bas âge, Jonathan apprit l'existence de créatures appelées nigh.

Il avait entendu dire qu'elles avaient parfaitement la même apparence qu'eux, mais étaient avides de leur chair, et représentaient un danger pour l'humanité.

Lors de sa plus tendre enfance, il était terrorisé par ces propos. Lorsqu'il était dans le noir, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer ces créatures en train de le guetter, prêtes à sauter sur lui à la moindre opportunité.

Quand il était sur le point de dormir, il imaginait avec effroi l'une d'elles sous son lit, sur le point de l'attaquer pendant son sommeil.

Cependant, cela ne dura pas indéfiniment. En grandissant, ses craintes se dissipèrent petit à petit. Et c'est au moment où il baissa sa garde, qu'il reçut un coup de plein fouet.

Jonathan avait neuf ans. Il vivait paisiblement avec sa famille. Il venait d'avoir une petite sœur d'un mois.

Ce jour-là, il était plongé dans son sommeil, quand il fut réveillé par des hurlements. Des cris de terreurs, qui ne le laissèrent pas indifférent. Il entendit également les pleurs de sa sœur. La peur qui le hantait ressurgit.

Et si c'était l'une d'entre elles ?

Cette réflexion le terrifiait. Il tremblait sous sa couette, dans le noir. Néanmoins, le besoin de savoir ce qui se passait au salon l'anima. Peut-être que ses parents regardaient seulement un film d'horreur. Ce n'était probablement que son imagination, et aucune de ces créatures n'avait franchi le seuil de leur porte.

Il prit son courage à deux mains et alla vérifier l'origine des bruits, dans l'espoir qu'il ne se faisait qu'une fausse frayeur. Il arriva près de la porte de la salle et jeta un coup d'œil discrètement. Il était prêt à crier de toutes ses forces pour attirer de l'aide, si le scénario pessimiste qu'il avait en tête était réel.

Toutefois, lorsqu'il aperçut ce qui se produisait, il n'eut pas la possibilité d'hurler. Il fut pétrifié. Il en avait le sang glacé, et la terreur le privait de tout mouvement. Cette même terreur se mélangeait à une douleur tellement profonde, qu'elle en était indescriptible.

Les êtres qui lui avaient donné la vie étaient en train de se faire dévorer sous ses yeux. Le sang giclait de partout. Sa petite sœur, qui pleurait, était teintée de rouge.

Cette créature abominablement affamée, à l'appétit insatiable, se délectait du corps des deux adultes. Il dévora tout : organes internes comme externes. Il ne restait des parents du garçon, que des squelettes sanguinolents.

Caché dans la pénombre, adossé contre un mur du couloir, Jonathan ne se fit pas remarquer par la créature, trop occupée à satisfaire sa faim. Il pleurait toutes les larmes de son corps, tremblait frénétiquement, mais mit sa main contre sa bouche et son nez afin de retenir tout bruit.

Le nigh n'en avait décidemment pas terminé. Il avait l'estomac tellement rempli qu'il peinait à se mouvoir, tel un anaconda ayant avalé une vache. Toutefois, il rampait vers le bébé afin d'en faire son dessert. Son avidité n'avait pas de limite.

Jonathan, bien que terrifié, ne pouvait pas rester les bras croisés et laisser sa sœur se faire engloutir. Alors, il se leva discrètement et partit chercher de quoi l'abattre. Il prit le premier objet qui lui tomba sous la main, un couteau de cuisine, et retourna venger ses parents.

Alors que l'assassin saisit le minuscule pied du nouveau-né pour le mordre, le garçon hurla de toutes ses forces et enfonça la lame dans le crâne de l'agresseur. Ce dernier n'eut pas le temps de se défendre à cause de sa lenteur. Lorsque le nigh s'écroula, l'orphelin, en larmes, continua de lui perforer le front, la gorge, l'abdomen, la bouche, le torse. Il déversait toute sa haine, sa colère, mais également son chagrin, dans chaque coup qu'il portait à l'individu.

Couvert de sang, il ne porta plus aucune attention au cadavre de l'être abject. Il jeta le couteau et prit sa sœur dans ses bras, qui n'avait cessé de hurler. Il lui adressa ces mots :

« Flora... désormais, tu vas devoir vivre sans connaître tes parents. Ils ne pourront plus te prendre dans leurs bras, te gronder quand tu feras des bêtises, rire avec toi, te raconter des histoires, t'expliquer qu'ils étaient les meilleurs à l'école, te dire les difficultés qu'ils ont connues à ton âge... Mais tu n'as pas tout perdu... je suis encore là. Aujourd'hui, je n'ai rien pu faire pour eux. Mais je te promets... non, je te jure que quoi qu'il se passe, je serai toujours avec toi... »

Il serra fort Flora contre lui. À partir de cet instant, il se fixa un objectif : protéger sa sœur à tout prix.

***

Les deux enfants furent plus tard recueillis par leur oncle, Léonard, et son épouse, Mary, qui devinrent leurs tuteurs, dans le quartier de Disease. Ils étaient financièrement aisés. Les deux conjoints avaient également décidé d'héberger une jeune orpheline du nom d'Eva, qui avait à peu près le même âge que Jonathan.

Malgré la douleur, le garçon était rassuré de savoir qu'il n'avait pas tout perdu. Il appréciait beaucoup son oncle et sa conjointe, qui étaient de formidables personnes.

C'est ainsi que commença une nouvelle vie pour sa sœur et lui, apportant son lot de surprises. Jonathan et l'orpheline, Eva, s'entendirent bien durant les premières heures... puis vint le dîner.

Dans l'assiette de la jeune fille, ne se trouvaient que de gros morceaux de viande crue, graisseuse, et bien juteuse.

À l'instant où Jonathan l'aperçut, il frappa violemment la table et se leva brusquement. Cependant, personne ne fut étonné..

« Jonathan, s'il te plaît, calme-toi, intervint avec douceur Mary.

— Qu'est-ce qu'ELLE fait à la même table que nous... ? Pourquoi ne m'avoir rien dit ?! s'emporta-t-il, submergé par la souffrance de ses affreux souvenirs.

— Nous ne savions pas... comment te le dire... » avoua l'oncle Leonard.

Jonathan fixa avec rage ses tuteurs légaux.

« Écoute-nous, au moins...

— Écouter quoi ? interrompit-il sèchement sa tante. Qu'en fait, c'est une blague ?!

— Eva est différente de celui qui a assassiné tes parents, affirma Leonard. Nous l'avons bien éduquée et sommes fiers de l'avoir dans notre famille.

—Oh, je vois... j'en suis ravi pour vous !!! » hurla le garçon.

Jonathan se rua dans sa chambre, dont il verrouilla la porte à clé.

Leonard s'adressa à l'orpheline avec empathie :

« Ne le prends pas mal, comme tu le sais...

— Oui, ses parents ont été... mangés par quelqu'un comme moi, continua Eva, d'un ton triste. Je ne lui en veux pas, sa réaction est normale.

— Jonathan est un gentil garçon, il finira par t'accepter », la consola Mary en lui caressant ses cheveux.

Eva fit un hochement de la tête mélancolique. Elle tenta d'attaquer son dîner et ne consomma à peine que la moitié, par manque d'appétit.

Jonathan, tout seul dans sa chambre, ruminait sa haine. Son seul souhait était d'envoyer au diable ce monstre déguisé en humaine.

Tard le soir, Mary vint lui parler à travers la porte, espérant qu'il s'était calmé :

« Mon petit Jonathan, viens manger, tu ne peux pas dormir le ventre vide.

— Je ne vais pas sortir, tant que cette chose n'aura pas disparu de la maison !!! »

Elle n'insista pas et alla se coucher.

Ce soir-là, mis à part le nourrisson, personne ne put trouver le sommeil.

Le lendemain matin, Leonard et son épouse tentèrent de faire entendre raison à Jonathan. Néanmoins, ce dernier était déterminé à appliquer ses propos jusqu'au bout. Il avait terriblement faim et soif, cependant, il refusait de manger à la même table qu'une nigh.

Vers le crépuscule, Eva tenta à son tour de lui adresser la parole, à travers la barrière infranchissable qu'était sa porte.

« Jonathan, ton oncle et ta tante s'inquiètent pour toi. Tu ne veux pas les rendre triste, n'est-ce pas ?

— Déjà, ne m'appelle pas par mon prénom. Ensuite, dégage de là, je veux pas te parler !!

— Tu vas rester enfermé, jusqu'à mourir de faim ? »

Malgré les nombreuses tentatives verbales, Jonathan ne répondait plus. Il ne voulait pas souiller sa salive en lui parlant à nouveau.

« Tu sais... nous les nigh, nous sommes des gens détestés. La plupart d'entre nous cache leur identité. Ils ont peur de ce que les humains vont leur faire s'ils découvrent qui ils sont. Tu veux savoir pourquoi nous sommes si détestés ? À cause des gens comme celui qui a mangé tes parents. Il y en a beaucoup, des gens comme lui, parmi nous. Mais nous ne sommes pas tous pareils. Je ne t'en voudrai pas si tu décides de ne plus jamais m'adresser la parole. Je veux juste que les nigh qui n'ont rien fait arrêtent de souffrir. Déteste-moi si tu veux, mais je t'en supplie... donne leur une chance de te montrer qu'ils ne sont pas tous méchants... s'il te plaît... juste une... »

De l'autre côté de la porte, Jonathan pouvait entendre une fillette qui fondait en larmes. Ses paroles paraissaient sincères. Elle semblait vraiment beaucoup affligée de l'oppression dont elle et ses semblables étaient victimes.

Jonathan n'en revenait pas. À cause de ses caprices, il venait de faire pleurer une fille qui ne lui avait fait aucun mal.

Pourquoi s'en prenait-il à elle, alors que son seul point commun avec l'homme qui avait dévoré ses parents, était leur espèce ? Elle n'était encore qu'une enfant. Avec une bonne éducation, elle ne deviendrait sûrement pas comme lui.

Son oncle et sa tante étaient de bonnes personnes. S'ils lui faisaient confiance, c'était forcément justifié.

C'est ainsi que Jonathan sortit enfin. Le garçon sécha les larmes de la fille.

« Je suis désolé. J'ai été un gros idiot.

— ... Ça veut dire que tu ne nous détestes plus, alors... ? s'étonna-t-elle, d'une voix timide.

— Pas tous, non. »

Un sourire illumina le visage d'Eva. Elle prit Jonathan dans ses bras et le garçon en fit de même. Finalement, il l'avait acceptée.

C'est avec une grande vitesse que Jonathan alla ensuite se remplir le ventre.

Il eut cependant du mal à s'alimenter en face de la viande crue, dont l'odeur tourmentait ses narines. Le sang qui tachait les lèvres d'Eva lui rappelait celui de ses parents. Toutefois, il finit par s'y habituer.

Par ailleurs, même s'il n'en voulait plus à Eva, Jonathan n'oublia pas son objectif. S'il voulait protéger sa sœur et sa famille, il devait en avoir la force. Il alla faire un tour à la brigade anti-nigh et croisa un homme. Celui-ci fut impressionné par le regard du garçon, empli de rancœur et de détermination. Ces yeux disant que son unique but était d'exterminer les nigh.

Parce que si Eva n'était plus dans son collimateur, d'autres de son espèce, ne seraient pas épargnés.

L'homme lui parla d'une énergie qu'il devait obligatoirement maîtriser pour venir à bout de ces créatures : le Drive.

Il lui expliqua les difficultés auxquelles il serait confronté s'il voulait l'éveiller et la maîtriser, puis, ils se séparèrent.

***

Quelques mois passèrent. Le nourrisson grandit, prit du poids et commençait à marcher à quatre pattes. C'était le chouchou de tout le monde. Jonathan et Eva s'entendaient très bien. Ils prenaient le chemin de l'école ensemble et étaient devenus pratiquement inséparables. Leonard et Mary étaient heureux de voir que l'harmonie régnait dans leur famille.

Eva se faisait souvent embêter par ses camarades et Jonathan intervenait toujours pour lui venir en aide. Elle détestait la violence et ne semblait avoir aucun pouvoir. Même si elle en avait, elle ne compterait pas l'utiliser pour blesser autrui. Le garçon veillait sur elle du mieux qu'il pouvait.

Cependant, plus le temps passait, moins Jonathan avait l'espoir d'éveiller son Drive. Il pratiquait très souvent l'entraînement spirituel. Pourtant, aucun de ses efforts ne lui permettait d'élever son énergie à un tel niveau.

Néanmoins, le garçon ne pouvait se permettre d'abandonner, car jamais il n'oublierait ce qui s'était passé cette nuit-là.

Environ six mois après son arrivée dans son nouveau foyer, un évènement brutal vint troubler la vie de Jonathan, en pleine reconstruction.

Eva tomba malade.

Les nigh contractent les mêmes maladies que les humains, cependant, ils ont un système immunitaire beaucoup plus résistant. Ils peuvent passer cinq ou six ans sans contracter la moindre maladie, et ils guérissent extrêmement vite. En contrepartie, ils ne peuvent recourir à aucun traitement possible, du fait que leur organisme rejette systématiquement toutes sortes de médicaments. S'ils ont des problèmes de santé, ils sont donc livrés à eux-mêmes.

Le cas d'Eva était inquiétant, car elle souffrait beaucoup et maigrissait très rapidement, sans que sa maladie ne puisse être identifiée. La famille ne pouvait qu'espérer qu'elle trouve la force de s'en sortir.

Toutefois, cela n'était pas l'évènement qui troubla la vie de Jonathan.

Pendant la maladie d'Eva le nourrisson disparut mystérieusement.

Il revenait de l'école, quand il réalisa que sa petite sœur n'était plus là. Tante Mary était restée au domicile durant son absence. Alors, il se précipita à sa rencontre et lui demanda des explications.

Néanmoins, elle était incapable de répondre à ses questions. Lorsqu'il la vit, Mary était couverte de sang. Lorsqu'elle essayait de parler, ses lèvres ne faisaient que trembler. Elle frémissait de tout son corps. Il n'y avait aucun doute qu'elle savait quelque chose. Malheureusement, il semblait que le choc de l'évènement avait produit un traumatisme qui l'empêchait de s'exprimer.

Jonathan était dévasté. Malgré toute sa volonté, il avait déjà failli à sa promesse.

Les enquêtes ne donnèrent rien. Ils firent consulter un professionnel à Mary, pourtant, sa situation se dégradait de jours en jours. Elle n'avait pas perdu l'usage de la parole, cependant, ses lèvres se figeaient dès qu'elle essayait d'aborder le sujet du nourrisson. La famille entière vécut une longue période de dépression.

Quelques semaines plus tard, Eva guérit enfin. Néanmoins, même après sa période de convalescence, Jonathan remarqua qu'elle commençait à avoir un comportement étrange. Elle avait souvent un regard vide, et il lui arrivait d'avoir des nausées inexpliquées.

Lorsque le garçon avait quatorze ans, Leonard décéda d'un accident de voiture. Suite à cette horrible nouvelle, en plus de son problème d'expression, il surprit Mary plusieurs fois tentant de se suicider. Il l'en empêchait, mais redoutait qu'un jour, il ne puisse l'arrêter.

Quelques semaines après le drame, Jonathan avait croisé un individu qui agressait une femme dans la rue. Il tenta de l'arrêter, mais perdit lamentablement son duel. Sans l'intervention d'un membre de la brigade, il ne s'en serait pas sorti qu'avec des blessures superficielles.

Il était assis sur une pelouse entourée d'arbres. Il fixait le ciel avec un profond désespoir. Eva vint s'assoir à côté de lui et entama la discussion, tant aussi abattue que lui :

« À quoi penses-tu ?

— Je ne sers à rien...

— Pardon ?

— Je m'étais promis de tous vous protéger, et j'ai échoué. Après ma sœur, ça a été au tour d'oncle Leonard. Ça sera qui, la prochaine fois ? Peu importe la réponse, je ne serai d'aucune utilité. Un nigh de niveau un allait me trucider, si le membre de la brigade n'était pas intervenu. Jamais je ne serai assez fort. J'ai failli à ma promesse. »

Elle le regarda dans les yeux et rétorqua :

« Même avec toute la force du monde, tu ne pouvais rien faire, ni pour ta sœur, ni pour Leonard. Ce n'était pas de ta faute. Tu penses vraiment que tu as failli à ta promesse ?

— Oui... je m'entraîne sans relâche au combat, mais il faut que je maîtrise le Drive pour atteindre mon objectif, et c'est mission impossible. Je ferais mieux d'abandonner.

— Tu serais donc prêt à nous laisser mourir, Mary et moi ?

— ... Non, je... »

Eva déposa sa main sur sa joue et lui fit un sourire mélancolique, avant de poursuivre :

« Mary et moi, ne sommes-nous pas ta famille ?

— Si...

— Alors, si tu baisses les bras, c'est maintenant que tu auras failli à ta promesse, continua-t-elle avec une ferme détermination. Le Drive n'est pas quelque chose qu'on maîtrise en un claquement de doigt, mais je sais que tu vas y arriver. Tu n'as pas gagné ton duel, la dernière fois, mais tu n'es pas inutile pour autant. Peu auraient eu le courage d'intervenir contre un nigh possédant des pouvoirs. Je sais que tu finiras par avoir la force de protéger tous ceux qui te sont chers. Après tout, je te fais confiance »

Elle accompagna ses encouragements d'un sourire radieux. Le regard de J. s'illumina. Il répondit d'une voix plus vivante :

— ... Merci. Même dans les pires moments, tu es toujours là pour me réconforter... J'ai vraiment été un abruti de t'avoir rejeté quand on était gosses. Je ne réalisais pas la chance que j'avais de t'avoir rencontré... »

Jonathan saisit tendrement la main d'Eva. Les visages des deux adolescents, exprimant leurs sentiments l'un envers l'autre, se rapprochèrent lentement, et leurs lèvres se rejoignirent.

Cela donna à Jonathan la force de persévérer.

***

Cammy écoute les propos de J. À partir de cet instant, la suite de l'histoire s'écrit toute seule dans son esprit :

« Elle va te faire un sale coup, tu vas donc découvrir qu'elle se moquait de toi pendant tout ce temps, et c'est ce qui va te rendre méchant ? »

Le regard de J. se noircit et il rétorque :

« Écoute ce que j'ai à dire sans m'interrompre, s'il te plaît. À la fin de l'histoire, tu pourras tirer tes propres conclusions.

— Désolée. »

J. reprend tranquillement, comme un parent qui raconte un conte à sa fille avant qu'elle s'endorme :

— Continuons donc. De jours en jours, je l'aimais encore plus. J'ai fini par éveiller mon Drive, et finalement, pu progresser. L'entraînement était dur, mais elle me poussait à donner le meilleur de moi-même. La situation de ma tante ne s'améliorait cependant pas. Les années ont passé... et c'est à mes dix-sept ans que j'ai vécu des évènements qui ont fait de moi l'homme que je suis, aujourd'hui. »

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